Samedi dans le journal Libération, Christian Poulsen et Brice Dja Djédjé étaient en interview croisée sur une double page. Un très bon papier de Grégory Schneider qui présente la vision du football par deux hommes à priori opposés : l’un qui a plutôt sa carrière dans tous les grands championnats derrière lui, et l’autre qui découvre l’élite. Extraits.
Brice Dja Djédjé :
A l’approche du match je mets un peu de musique ghanéenne et nigériane, c’est rythmé, ça bouge, je décompresse. A l’échauffement, je fais le vide et je bascule.
Aujourd’hui il y a du foot tous les jours à la télé, à toutes les heures. Alors un Barça – Real, OK, je regarde, mais sinon…
Brice Dja Djédjé :
Boire un coup le soir, ça peut passer mais au fond, on se trompe. Tôt ou tard, ça se sait. Ou ça se remarque. Et les gens parlent.
Je me souiens du trajet retour en bus quand on gagne à Saint-Etienne, c’était… Il ne s’est rien passé d’exceptionnel quand j’y repense, un peu de musique, quelques parties de cartes, mais j’en garde un souvenir fantastique. Le bus c’est l’expression du groupe.
Je suis arrivé à un âge où la famille pèse lourd quand je fais un choix professionnel.
Brice Dja Djédjé :
Ici à Evian, Guillaume Lacour m’a pris sous son aile. Ça prend d’autant plus de valeur que c’est gratuit. Il me dit ce qui va chez moi, ce qui ne va pas, il me montre des étirements et, quand c’est compliqué pour moi, il me suggère de me rappeler ce que j’ai déjà fait de bien. Je faisais aussi chambre commune avec Sidney Govou avant sa blessure. Ça fait très petit frère / grand frère. Il n’est pas souvent titulaire ici. Pourtant, il s’ouvre et prend du temps avec moi pour me parler de mes matchs. Il faut avoir la grande classe pour se comporter ainsi.
Vous pouvez désormais lire l’interview complète sur le site Libé, n’hésitez pas, c’est un moment rare de confidence de nos joueurs